Lanctôt Couvre-Sol Design,
le spécialiste du plancher
Quebec market leader in floor coverings
As a market leader in floor coverings, our mission is to put our expertise in floor coverings and design at the service of our customers, to help them realize their construction or renovation project, or create their dream living environment, with complete confidence.
Our passion for the job, our confidence and optimism, our desire for continuity and our common sense when it comes to facing challenges define who we are and have tinged the culture of our company for generations.
An agile vision, deeply human values
Our vision is to lead an agile organization offering customers an exceptional shopping experience, with complete peace of mind, and in an environment that fosters creativity.
All the members of our team are united around the values that have built our reputation for excellence for generations:
• Integrity
• Respect
• Professionnalism
• Collaboration
Notre histoire: Un fleuron québécois qui ne cesse de croître de génération en génération
Our story in a nutshell
En 1883, Saint-Isidore n'était qu'un petit hameau tranquille regroupé autour d'une église neuve. Les villages environnants, disséminés jusqu'aux berges du fleuve, comptaient quelques centaines de familles seulement. Les revenus n'étaient pas élevés. Les routes étaient de gravier. Il n'y avait pas encore de pont. Montréal, la ville, était loin.
Deux ou trois magasins, installés à l'ombre du clocher, fournissaient à la clientèle villageoise et rurale les choses essentielles à la vie: aliments, vêtements, outils, produits agricoles, etc. L'offre répondait parfaitement bien à la demande. Alors, pourquoi, Joseph-Aimé Lanctôt et son épouse Sophranie décidèrent-ils donc d'ouvrir un magasin général?
Pour s'accaparer une plus grande part du marché. Joseph-Aimé estimait qu'en offrant sous un même toit tout ce qu'il fallait pour la maison et la ferme, il finirait par attirer la majeure partie du canton à son comptoir et ainsi s'assurer une plus grande portion de la clientèle. Il avait raison. Il réussit. À telle enseigne qu'au bout de quelques années seulement, il n'y avait plus que lui de marchand important à Saint-Isidore. Le magasin Lanctôt porte bien son nom : magasin général, li vend de tout. De l'épicerie, bien sûr, de la farine aux conserves en passant par la mélasse conservée à la cave dans un gros baril. La quincaillerie est importante. Un pan de mur complet est couvert de petits tiroirs bien identifiés qui contiennent tous les clous et toutes les vis soigneusement rangées. La peinture, le charbon et l'huile à lampe se trouvent dans le back-store. On vend tout pour la couturière: du fil, des boutons, du ruban, de la teinture. Des boutons de bottine aussi. On les pose même avec un crochet spécial rangé dans un tiroir en compagnie d'un objet bien curieux : des lunettes pour redresser les yeux croches. Elles sont opaques, mais percées d'un petit trou au milieu. À l'étage, on trouve de la vaisselle et des bottes; près de la caisse, des bonbons et du tabac. Dans un petit bâtiment détaché du magasin principal, on entrepose du grain pour nourrir les volailles. La caisse enregistreuse manuelle fonctionnait à plein. Ainsi, en février 1884, il vendit pour 39,10$. Il est vrai qu'outre son grand flair, il avait un talent rare: il savait lire. Les hommes s'assemblaient dans son magasin, le matin, et il leur faisait la lecture des dernières nouvelles. On attire son monde comme on peut.
Au début des années 1920, à la mort de Joseph-Aimé, Joseph-Côme, l'un de ses fils prit la relève. Côme se rend en ville chaque mardi pour faire ses achats « dans le gros ». lI fait le trajet en train et le fera en automobile plus tard. Dans sa valise, les collets de chemises des hommes du village qu'il ira porter chez le Chinois ; dans sa voiture, des pigeons - les siens viennent de son pigeonnier derrière le magasin, des glaïeuls et des pivoines du jardin. Au retour, les collets propres et bien empesés, des noix de chez le Chinois et le fameux pain au lait prennent la place.
Pendant l'hiver, Côme achète à l'occasion un « char de charbon », wagon qu'il fait placer pendant une semaine sur la voie d'évitement, la « siding ». Les acheteurs viennent remplir des poches de gros ou de petit charbon. À la fin de la semaine, le reste du charbon est apporté au magasin où il sera vendu à la poche.
À l’époque se trouvait la cannerie de mise en conserve de légumes appartenant à la Canadian Canners de Hamilton. Pendant un temps Côme avait assuré la transition de la cannerie suite au départ du dirigeant (Henri venait d'entrer au magasin) et il avait engagé sa fille Pauline. L'été, il visite les champs; l'hiver, li remplit les commandes et voit à l'expédition. Côme ne travaille à la cannerie qu'un an ou deux. Après son départ, li continue à rendre service à la Canadian Canners en allant au Lac Saint-Jean chaque été pour acheter des bleuets. Ce travail ne dure que trois ou quatre ans, mais il en tirera une pension de 1 000 $ qui lui sera versée jusqu'à sa mort.
Côme était tout aussi visionnaire, sinon plus que son père, il agrandit les entrepôts car, déjà à l'horizon, il pressentait que le marché du couvre-plancher allait devenir considérable. Déjà, en effet, de Mercier, de Châteauguay, de partout autour, on venait chez J.-C. Lanctôt (il avait donné ses initiales à l'entreprise à l’époque) de Saint-Isidore non seulement pour s'approvisionner de tout mais aussi pour acheter les tapis et les prélarts en largeurs de 6 pieds seulement qu'on produisait à l'époque.
Il était certain que le couvre-plancher, nouveau à ce moment-là, allait rapidement devenir à la mode. Et payant (les tuiles se vendaient déjà 0,03$ en 1930). De là l'agrandissement des entrepôts auquel il s'est tout de suite attaqué. Et comme J.-C. parlait anglais, il a été facile pour lui de faire l'acquisition de stocks, ici et là.
C’est en 1940, que Paul Lanctôt (fils de Joseph-Côme), se joignit à l'entreprise et son immense talent en ventes propulsa l'entreprise vers de nouveaux sommets.
André Lanctôt (frère de Paul) quant à lui fit son entrée dans l'entreprise familiale en 1948. André fut le précurseur de la grande surface qu'est aujourd'hui Lanctôt. C’est également sous la gouverne d'André que la division commerciale fut fondée en 1975.
Vers la fin des années cinquante, les centres commerciaux qui commençaient à proliférer un peu partout devinrent une menace pour les magasins généraux comme celui de J.-C. Lanctôt. Il fallait faire quelque chose, car le magasin allait sombrer, il fallait absolument se spécialiser. Comme l’entreprise détenait déjà en entrepôt une grande quantité de tapis, de prélarts et de tuiles, c'est dans le couvre-plancher exclusivement qu’elle a décidé de se lancer. À mesure qu'elle éliminait une marchandise de ses tablettes, elle la remplaçait par la valeur équivalente en couvre-plancher.
C'est ce qui a sauvé l'entreprise. L'inventaire, amorcé depuis longtemps, devint rapidement impressionnant. Bientôt, la publicité et le bouche-à-oreille aidant, on vint de partout, de l'autre côté du fleuve, de la grande ville même, pour acheter son tapis, son prélart, ses tuiles.
Leur instinct entrepreneurial leur a permis de sentir que leur modèle d’affaires était grandement menacé et Paul et André ont eu la vision et l’adaptativité de transformer le magasin général en magasin spécialisée de revêtement de sol.
C’est en 1986 que Denis, Louis et Michel prennent la direction du commerce familiale. Lanctôt connaît à ce moment-là une période de développement sans précédent. Ce trio procéda au déménagement de l'entreprise en 1994 dans un complexe commercial œuvrant dans des secteurs connexes. On y retrouvait presque tout ce qui concerne l’habitation, la rénovation, la décoration et la construction neuve. Ils nommèrent la bâtisse l’habitat-centre! Ce geste fut posé dans un marché du couvre-plancher en effervescence, combiné à un bouleversement profond dans le commerce de détail. En 1998 ils décidèrent d’ouvrir une succursale à Longueuil pour la déménager un peu plus de 10 ans dans un nouvel endroit toujours à Longueuil. Un peu moins d’un an après avoir ouvert le magasin de Longueuil les trois visent un accroissement encore plus gros et ouvrent quasi simultanément une succursale à Verdun ainsi qu’à Anjou.
Simultanément à l’expansion territoriale, les trois associés décidèrent d’offrir un éventail de produits encore plus large à sa clientèle en ajoutant à leur offre produit la céramique, le plancher laminé ainsi que le bois franc.
Ensemble, ils ont fait des choix significatifs, tant dans l'aménagement des magasins que dans le portefolio de produits offerts, tout en conservant un regard sur les besoins évolutifs de la clientèle.
Ils ne sont qu’au début de la vie entrepreneuriale mais personne ne peut nier que Francis et Marc-Olivier ont dû devoir optimiser l’entreprise pour assurer sa survie. Alors qu’ils venaient tout juste d’entreprendre les démarches pour reprendre les rênes de l’entreprise familiale les deux jeunes entrepreneurs doivent faire face à un obstacle considérable; COVID-19. Le domaine du commerce de détails se voit chambouler du fait des nouvelles règles à respecter qui changent et évoluent sans cesse alors que l’industrie de la rénovation connaît pour sa part une des plus grosses hausses jamais connues! La complicité des deux petits cousins n’est en aucun cas ébranlable malgré la réalité difficile du moment. Pénurie main d’œuvre, problème dans la chaîne d’approvisionnement, implémentation d’une nouvelle technologie de travail pour l’ensemble de l’entreprise, ils ont su affronter les différents enjeux et s’adapter à la nouvelle façon de faire pour en sortir plus fort. Ils ont été et sont toujours en mesure de donner à l’entreprise le rendement optimal en créant des conditions favorables et en tirant le meilleur de toute circonstance.
La passion pour le métier, la confiance et l’optimisme, allié au désir de pérennité et le gros bon sens quand vient le temps de faire face aux défis, sont l’entité même de la culture, et, Marc-Olivier et Francis en sont l’incarnation même.
Aujourd'hui, Lanctôt est devenu une véritable institution. Dépression, récession: rien ne l'a ébranlé. Pourquoi? À quoi lui vaut sa réussite? Parce que les assises de l'entreprise sont solides. Parce que Joseph-Aimé et ses descendants n'ont jamais dispersé leurs forces. Ils s'en sont toujours tenu à un magasin unique spécialisé au maximum, sans jamais dévier de cette philosophie.
Un bel exemple de vision, de ténacité, de passion et de savoir-faire.
BRAND IMAGE THROUGH TIME
1883
1920
1975
1989
1992
1995
2006
2019
GENERATIONS IN PHOTOS
Joseph-Aimée Lanctôt
1st generation
Propriétaire de 1883 à 1920
Joseph-Côme Lanctôt
2nd generation
Propriétaire de 1920 à 1948
Paul Lanctôt
3rd generation
Owner from 1940 to 1979
André Lanctôt
3rd generation
Owner from 1948 to 1986
Michel Lanctôt
4th generation
Owner from 1986 to 2001
Louis Lanctôt
4th generation
Owner from 1986 to 2014
Denis Lanctôt
4th generation
Owner from 1986 to present
Francis Lanctôt
5th generation
Owner from 2021 to present
Marc-Olivier Lanctôt
5th generation
Owner from 2021 to present
THE STORES IN PICTURES
1883
642, rang St-Régis, St-Isidore
Family home, half of which was used as a general store. Today the site of the post office.
1900
642 St-Regis Road, St-Isidore
1935-1936
642 St-Regis Road, St-Isidore
Early 1940s
642 St-Regis Road, St-Isidore
Late 1950s
642 St-Regis Road, St-Isidore
1960
640 St-Regis Road, St-Isidore
Auparavant l’entrepôt du magasin, il a été convertit en magasin principal et a été agrandit à plusieurs reprises.
1980-1990
640 St-Regis Road, St-Isidore
1994
148, Boyer Street, Saint-Isidore
Anciennement la Canadian Canners, où a travaillé Joseph-Côme comme gérant de 1929 à 1936, puis la Columbia Électrique.
2000-2002
8376, boul. Métropolitain Est, Anjou
2000-2002
4741, Verdun Street, Verdun
Anciennement la Canadian Canners, où a travaillé Joseph-Côme comme gérant de 1929 à 1936, puis la Columbia Électrique.
1999 - 2285, de Chambly Road, Longueuil
2004 - 2025, de Chambly Road, Longueuil
2014, 740, Jean-Neveu Street, Longueuil
2023
148, Boyer Street, Saint-Isidore
2023
740, rue Jean-Neveu, Suite 103, Longueuil